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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 17:10

- 3 Méthode que j'ai testées avec succès avec les oiseaux de mes volières, à donner toute l'année et plus particulièrement en période de reproduction jusqu'au sevrage,

c'est un plus pour la réussite des couvées.

  1. Faire ramollir le MILLET EN GRAPPES
  2. Faire germer le MILLET EN GRAPPES
  3. Faire germer du MELANGE DE GRAINES

GRAINES TREMPEES (ramollies)

  • mettre de l'eau tiède dans une bouteille plastique,
  • introduire la grappe 24 à 48 heures, pour ramollir les grains, en changeant l'eau 2 fois par jour, à chaque opération rincer la grappe de millet à l'eau claire,
  • on obtient ainsi des graines trempées. Il est possible de mettre plusieurs grappes ensemble, il faut juste couper le goulot de la bouteille pour en élargir l'entrée.
  • sortir la grappe, bien la rincer à l'eau claire, avant de donner aux oiseaux.​

GERMINATION

  • laisser germer 48 à 72 heures, suivant la saison, mais l'idéal est que la bouteille contenant la ou les grappes soit à température ambiante pas trop élevée : 20° ou moins,
  • procéder de la même façon que pour les graines trempées, (rinçages réguliers et abondants)
  • dès que le germe apparaît, pas plus d'un millimètre, car si plus long il perd ses propriétés vitaminiques, donner aux oiseaux, qui quelque soit l'espèce, en raffolent.

MELANGE DE GRAINES GERMEES

à donner en complément au mélange de graines sèches aux oiseaux, Pour ce faire :

  1. Rincer les graines avant de les mettre à tremper pour éliminer toute la poussière, l'eau est noire, il faut donc répéter l'opération jusqu'à ce que l'eau de rinçage soit claire,
  2. mettre à tremper dans un saladier d'eau tiède, le mélange de graines durant 24 à 48 heures, procéder de la même façon que pour le millet en grappe (rinçages réguliers et abondants).
  3. Au bout de 48 heures maxi, mettre le mélange de graines à germer dans un chinois (passoire tamis), ou dans un torchon fin.
  4. A 1 millimètre de germe, soit environ 12 à 24 heures, servir aux oiseaux.

MISE EN GARDE

Si dans la journée, les grappes ou graines ramollies ou germées ne sont pas toutes consommées, les enlever et en mettre des fraîchement faîtes le lendemain matin,

procéder ainsi tous les jours.

Les graines trempées ou germées pourrissent ou moisissent très vite, et cela est complètement déconseillé pour la santé des oiseaux.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 00:03

ATTENTION : 2015 CESSATION TOTALE D'ELEVAGE - plus d'oiseau disponible

voici une jeune perruche Grand Alexandre qui m'a été confiée. Elle a été prélevée du nid des parents car la mère lui a piqué son plumage et ne l'a pas nourri de toute une journée.
Elle est arrivée le 29 avril à la maison en fin de journée, elle pèse 190 grs. Je lui ai donné une pâtée dès son arrivée, car le jabot était on ne peut plus vide, elle a pris 20 ml.
J'ai attendu que son jabot se vide et lui ai redonné une autre pâtée 6 heures après de 20 ml. le 30 avril 1ère pâtée de 25 ml. Elle a besoin autant de câlins que de nourriture, car elle a dû subir un traumatisme psychologique par l'arrachage systématique de ses plumes par sa mère.

 

VIDEO N° 1

3 mai 2013, Woody Woody pèse 91 grs, et retourne chez lui avec sa maîtresse.

Une semaine se passe, et les nouvelles ne sont pas des meilleures. Woody a repris ses habitudes vis à vis de sa maîtresse, il ne la laisse pas l'approcher, la menace en soufflant et si elle met ses doigts tente de la pincer méchamment. La tentative a échoué.

Sa maîtresse me rappelle en m'expliquant qu'elle ne peut pas supporter que Woody reste enfermé dans sa cage, qu'il lui est impossible de le sortir de celle-ci sans se faire agresser par son oiseau. De plus dans sa cage Woody crie de façon intolérable. 

Woody revient à la maison, il me laisse le prendre contre moi et le caresser.  Il passe de nouveau quelques temps dans sa cage à l'intérieur de la maison. Il siffle "la famille Addams", dit son nom et "bisous". Je le nourris de nouveau à la main jusqu'au 2 juin 2013. Ce jour-là je le pèse et la balance affiche 115 grs. En accord avec sa maîtresse Woody s'en va rejoindre la colonie des calopsittes dans la grande volière qui leur est attribuée.

Le premier contact avec les résidants n'a posé aucun problème, Cooky le dominant de la volière lui a fait comprendre que c'était lui le chef, en l'intimidant par quelques coups de bec, de loin... courageux, mais pas téméraire le Cooky !!!

Aujourd'hui, Woody coule des jours heureux au milieu de ses congénères... vidéo à venir.

ci-dessus : Vidéo récapitulative depuis son arrivée à la maison à la date du 3 juin 2013

Sexage ADN : femelle.

Nom : Cookie

est partie vivre dans sa nouvelle famille, dans le département de la Manche, et coulent des jours heureux avec Océane sa nouvelle maîtresse.

Je souhaite à toutes les deux d'heureux moments ensemble et longue vie à Cookie.

concernant cet article, n'hésitez pas à 

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 14:10

Une belle apparence extérieure est en général le gage d'une bonne forme physique.

Un oiseau négligé, mal nourri, malade de façon chronique, manquant de vitamines ou de minéraux, n'aura jamais le plumage brillant, l'oeil vif et l'apparence fière d'un oiseau en bonne santé.

Les oiseaux lissent leurs plumes pour les nettoyer, les remettre en ordre, les maintenir en bon état, mais aussi pour les imperméabiliser.


Cette habitude commence au nid dès l'apparition des premiers duvets. L'oisillon passe de longs moments à peigner son plumage à coups de bec et à le lisser pour le débarrasser de tous les débris végétaux et  des  moindres saletés.


A l'âge adulte, les oiseaux font toujours leur toilette de la même façon.

Les glandes uropygiennes, situées à la base du croupion, sont utilisées par l'oiseau, car leur sécrétion  imperméabilise et assouplit les plumes, et entretient leur qualité isolante.

Cette sécrétion huileuse contient de la vitamine D.


Les oiseaux vivant en captivité, ont besoin de l'intervention de l'homme pour parfaire des soins essentiels.

Les soins du plumage, le bain, la coupe des griffes, la taille des ailes et, pour les cas particuliers, la taille du bec sont à considérer. 

BAIN OU DOUCHE :


Le bain ou la douche sont essentiels pour la santé physique et mentale des oiseaux. Ils devraient pouvoir en prendre quotidiennement. Pour les oiseaux vivant en intérieur, le lavabo ou la douche devraient faire l'affaire.  Pendant la baignade, évitez les courants d'air.

En fait, il existe de nombreuses variantes valables :
- la soucoupe au fond de la cage,
- le bac que l'on trouve dans le commerce et que l'on fixe aux parois extérieures de la cage, (adapté à la taille du canari et à celle de la grande perruche)
- l'évier,
- le robinet,
- le vaporisateur
- la douche de la maison.
L'eau doit être propre, à température ambiante et sans aucun additif.
Il serait idéal de donner un bain tous les jours mais, en hiver ou s'il y a risque que votre oiseau prenne froid, un bain chaque deux jours est suffisant.

Il faut bien arroser l'oiseau pour que son plumage soit saturé d'eau, mais il ne faut pas qu'il dégoutte. le bain sera donné avant midi, ainsi l'oiseau sera bien sec, la nuit venue.

Certaines personnes utilisent un séchoir ou une serviette pour sécher l'oiseau. Cette méthode est ecommandée seulement pour les oiseaux calmes et apprivoisés qui l'apprécient,  mais le plumage séché à l'air libre est encore le plus beau.

Pour le rare volatile qui déteste l'eau, il faudra être un peu rusé et se contenter de le vaporiser avec un jet très fin dirigé au-dessus de lui, mais attention en utilisant ce procédé de ne pas mouiller les graines qui ensuite moisiraient, ce qui serait préjudiciable à l'oiseau.

LA TAILLE DES GRIFFES :

Presque tous les oiseaux de compagnie ont besoin de coupe de griffes, environ 2 à 4 fois par an.
Les griffes trop longues sont inconfortables pour l'oiseau et peuvent rester accrochées dans les jouets et les perchoirs, ou se casser et saigner abondamment.
Dans la nature, les surfaces où se perchent les oiseaux sont tellement variées que les griffes s'usent d'elles-mêmes.
Vous pourriez aider l'usure normale et la santé des pattes de votre oiseau en offrant des perchoirs de formes et de textures différentes. Évitez cependant le papier sablé (papier de verre) qui est trop irritant pour la plante des pattes.

QUAND COUPER ?

On procède à la taille des griffes, à l'aide d'une petite pince ou le limage avec une lime à ongles ou une ponceuse électrique, selon la taille de l'oiseau, dès qu'elles sont trop pointues ou lorsqu'elles atteignent un quart de cercle.

Attention, les griffes peuvent saigner si elles sont coupées un peu courtes, et que la veine est atteinte.
La personne qui coupera les griffes de  l'oiseau devra donc être délicate et habile.
De plus, il est essentiel d'avoir un agent coagulant à portée de main. En cas d'urgence, la farine ou le bicarbonate de soude ou encore un pain de savon bien propre peuvent être appliqués sur la griffe après avoir arrêté le saignement en faisant une pression sur le doigt.

(le COTHIVET est le produit que j'ai toujours en stock, il me permet de faire face à toutes les blessures superficielles en désinfectant la plaie et en arrêtant les saignements. Ce produit est en vente chez les vétérinaires).

La contention de base

Le terme contention signifie « tenir un animal pour qu'il ne puisse pas bouger lors d'une intervention ». Il est très important de bien contentionner un oiseau lorsqu'on veut lui faire des traitements. La contention varie selon la grosseur de l'oiseau. Il faut toujours faire très attention au bec, qui est le premier pouvant blesser. L'oiseau n'apprécie pas le fait de se faire tenir et peut pincer, même son maître. Donc, allez-y avec prudence. Les griffes sont aussi à surveiller de très près. L'important dans la contention, c'est de tenir l'oiseau de façon sécuritaire pour l'homme, mais aussi pour l'oiseau lui-même. Il ne faut pas serrer trop fort, le sternum doit être libre de mouvements pour permettre à l'oiseau de respirer librement

Pour les petits oiseaux, comme les perruches, on peut les coucher sur le dos dans le creux de notre main en tenant la tête entre le pouce et l'index. On peut également les enrouler dans une serviette afin de mieux contrôler leurs mouvements. Pour les grandes perruches, il est préférable de se faire aider par une autre personne, à moins d'être à l'aise pour bien les tenir et intervenir en même temps. Ne manipulez pas les oiseaux des espèces encore plus petites à moins de nécessité absolue. Ils sont fragiles et peuvent mourir facilement à la suite d'un stress.

Pour les plus grosses espèces, comme les perroquets, il faut absolument intervenir à deux. Une personne tient l'oiseau et l'autre exécute les manoeuvres. Pour contentionner un perroquet correctement², il faut 2 choses : un élément de surprise et une bonne couverture. Fermer les lumières est souvent un élément de surprise suffisant pour pouvoir saisir rapidement l'animal sans qu'il ne s'y attende. On prend soin de bien tenir la tête, entre le pouce et l'index. On enroule ensuite le reste du perroquet dans une serviette.

Ce qui est très intéressant est d'apprendre à notre oiseau à se laisser manipuler. Ceci n'est pas une tâche facile, mais elle est possible avec beaucoup de patience et de délicatesse.

La coupe des ailes

Pour bien couper une aile, il faut avoir premièrement un bon contentionneur (voir ci-dessus).

On doit toujours couper les plumes en regardant la face dorsale de l'aile en couchant l'oiseau sur le ventre (attention de ne pas comprimer le sternum ce qui empêcherait l'oiseau de respirer). Si votre oiseau est dans une couverture, il s'agit tout simplement de retirer, une à une, les ailes de la couverture. Il faut de bons outils, c'est-à-dire des ciseaux qui coupent très bien ou un gros coupe-griffes à chien bien aiguisé. Du matériel en mauvais état écrase mais ne coupe pas.

Il s'agit de couper quelques rémiges primaires  et de faire un test de vol. Il est important de ne pas placer votre oiseau trop haut pour ce test, car si vous avez coupé trop de plumes, il tombera et peut se blesser à la hauteur du bréchet. Si jamais l'oiseau est encore capable de monter, il suffit de couper quelques autres rémiges primaires. L'idéal est que l'oiseau ne soit plus capable de monter dans les airs, mais capable de se diriger en planant. Pour des raisons d'esthétique, on peut laisser intact les 2 premières plumes au bord, mais dans ce cas l'oiseau a plus de risque de se les casser, et ce, surtout en période de mue.


Quel est le risque de couper une plume trop courte?

Elle saignera, puisque vous avez coupé dans la portion encore  en vie de la plume, la portion non inerte. À ce moment là vous devrez arracher le tube de la plume en cause pour en arrêter le sang, car un oiseau ne doit pas perdre beaucoup de sang. Si le saignement continue, exercez une pression au point de saignement. Règle général si vous coupez juste en dessous des tectrices, il ne devrait pas y avoir de problème. Faites attention de ne pas couper une plume en pleine croissance.

L'utilité de la taille des plumes est controversée. L'oiseau est un animal proie. Il a donc besoin  de pouvoir s'échapper en cas de danger. La taille des plumes lui enlève complètement cette opportunité. Par contre, il y a des dangers associés à un oiseau aux plumes non taillées. Ceci est particulièrement vrai pour les bébés ou les oiseaux qui apprennent à voler. Les oiseaux non expérimentés sont à surveiller lors de leur apprentissage. Ils peuvent se causer de sérieuses blessures. Donc, lors de l'apprentissage de votre oiseau, il est conseillé de le surveiller adéquatement. Certaines personnes conseillent de tailler les ailes de l'oiseau à la fin du sevrage et de les laisser pousser à la prochaine mue. De cette façon l'oiseau s'habitue tout de même à voler, puisqu'il devient généralement capable avec le temps de voler même avec sa coupe. Bien entendu il ne fait pas de très beau vol et ceci dépend aussi de l'importance de la taille d'ailes. À la prochaine mue les plumes de vol repousseront et à ce moment, il sera des plus crucial et bien surveiller l'oiseau, même si celui-ci a au moins eu la chance d'apprendre à connaître votre maison avant de pouvoir y voler librement.



 

La coupe ou le limage du bec

Le bec, comme les griffes, possède une veine en plein milieu et, si on la coupe, ça peut saigner abondamment. Donc, il va de soi qu'il est préférable que l'oiseau use son bec lui-même. Les os de seiche usent le bec et fournissent un apport en calcium. Ensuite, l'oiseau peut se limer le bec sur ses perchoirs ou autres objets durs. Un oiseau actif se limera habituellement le bec seul. Si jamais vous trouvez que votre oiseau a le bec trop long, c'est peut-être car il ne fait pas assez d'exercice, qu'il na pas d'os ou de bons barreaux pour le faire, ou tout simplement parce qu'il est malade. Donc, surveillez cela de près. Un oiseau avec le bec trop long ne sera plus capable de manger et dans le cas des perroquets et perruches, le bec peut même transpercer le cou. Le bec pousse tout au long de la vie de l'oiseau. Sa croissance est d'environ 3 cm par an, dépendant de l'espèce. L'idéal est de le limer avec un instrument fait pour ça. En général, vous devriez faire appel à un vétérinaire pour cela, car le sang qui jaillit du bec est assez abondant. 




ET POUR UN PLUMAGE DE STAR...

Pour une apparence extérieure optimale et une bonne santé, vous devez offrir à votre oiseau une alimentation équilibrée, c'est-à-dire de la moulée ou des graines supplémentées de fruits, de légumes, et de la nourriture de table saine, ainsi qu'un supplément de vitamines et de minéraux. Bien des déficiences alimentaires se traduiront, au début, simplement par un plumage terne, sec et abîmé. Pensez-y !

Les lampes néons reproduisant le spectre de la lumière naturelle du soleil (tel Sun-Glow ou Ultra-Light) rendront aussi le plumage de votre oiseau plus éclatant et sembleraient avoir un effet bénéfique sur la santé.

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  • : Une PASSION avec RAISON
  • : Présentation des usages et habitudes des oiseaux vivant en captivité en volières adaptées en intérieur ou extérieur, suivant l'espèce, ou en liberté, à partir d'un perchoir à l'intérieur. Passion pour l'ornithologie et la protection des oiseaux que je souhaite transmettre et faire partager.
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  • ce blog est une archive du temps que j'ai consacré à l'élevage d'oiseaux exotiques. A ce jour, j'ai cessé tout élevage et me suis séparée de mes oiseaux

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